jeudi 14 juillet 2011

Sortilège, de Daniel Barnz


Superficiel et trop gâté, Kyle, 17 ans, est le garçon le plus populaire de son lycée. Obsédé par son image et sa notoriété, il va s’en prendre à la victime de trop… Pour s’amuser, Kyle cherche à humilier Kendra, une fille gothique de sa classe que la rumeur dit être une sorcière. La jeune fille décide de lui donner une bonne leçon et lui jette un sort qui le transforme en un monstre aussi hideux à l’extérieur qu’il l’est à l’intérieur. Victime du sortilège, Kyle a un an pour trouver quelqu’un qui puisse l’aimer sincèrement malgré son apparence, sinon il restera un monstre à jamais. Son seul espoir repose sur une fille discrète qu’il n’avait jamais remarquée jusqu’à présent, Lindy…

Certains diront peut-être que ce film est fait principalement pour le jeune public. Je ne suis pas d'accord, bon, il est vrai que mon petit cœur de midinette y a trouvé son compte, mais pas seulement. Autant commencer ma chronique par démentir ces idées reçues, je ne dis pas cela  car c'est ce que j'ai ressenti... Mais parce que je sais l'effet que cela peut avoir chez certaines personnes.
Tout d'abord, il faut savoir que Sortilège est "simple", j'entends par là qu'il se regarde sans prises de tête, et c'est appréciable. Pour cela, ils ont très bien respecté l'atmosphère du roman d'Alex Flinn (décidément, j'adore ce prénom !) et c'est un bon point. J'ai retrouvé dans ce film tout ce qui a bercé mes années lycée (bien que je débute mon année de Terminale prochainement), ce qui est assez drôle quand on y repense car le film est ponctué de stéréotypes des personnes de notre quotidien ; le bon, le méchant, le souffre douleur, la bimbo, la timide etc... C'est pour cela qu'il ne faut pas s'attendre à trop pour ce genre de film, qui, au bout du compte rend quelque chose de très plaisant et travaillé. Le public adulte saura l'apprécier à sa juste valeur. Pour vous dire, j'y suis allée accompagnée d'une adulte (je n'aime pas ce mot, même si j'en fais partie) et elle a littéralement adoré, et est sortie, comme moi, avec des étoiles pleins les yeux !
Après le décor planté ; les personnages. Je ne vais pas tergiverser en disant que ma température interne a grimpé en flèche dès la premier scène ! La faute à Alex Pettyfer. Dire que je suis tombée sous son charme serait du réchauffé... Je suis dingue de lui, lol ! Sans exagérer, je pourrais écrire un livre sur son... physique, mais là n'est pas la question. Il incarne Kyle, beau (et il le sait !), complètement imbu de lui-même, mais là, la faute ne repose que sur son père, cet homme qui l'a bercé, depuis sa plus tendre enfance, en vantant les vertus du physique des gens, et en dénigrant ceux qui n'auraient pas été gâtés par mère nature.Il mériterait que l'on lui lave la bouche au savon ! On ne peut pas blâmer un enfant parce qu'il n'a pu déchiffrer la vérité des inepties que lui disait son père. Mais on ne peut non plus tenir pour seuls responsables les parents des actes de leurs enfants.
Kyle en paie le prix fort, pour le punir de son égoïsme et de sa vanité, il est transformé en "bête", c'est là qu'il y a une grosse différence avec le roman, car dans celui-ci il est la véritable bête poilue que l'on connaît du Disney, un monstre dégoûtant, alors que dans l'adaptation cinématographique, cet aspect est quelque peu "oublié" (voir les explications ici), et nous offre donc un Kyle plutôt... sexy malgré tout.
Après Kyle, voici Lindy, jouée par Vanessa Hugdens. Pour ne rien vous cacher, je l'ai bien aimé dans ce rôle, même ce n'est pas la Lindy décrite par l'auteur, qui, elle, est rousse avec des tâches de rousseur, des dents de travers et... moche. Or, Vanessa n'est pas vilaine, au contraire. Passé ce léger obstacle qu'est la différence de physique entre les deux Linda, on a aucun mal à prendre plaisir à la nouvelle atmosphère instauré, une atmosphère parfumée de magie, de romance, de mystère et d'amour avec un grand A, et tout ceci grâce à cette fille au caractère bien trempé.
En somme, cela fait du bien de revisiter ses classiques, et de leurs redonner un autre visage, même si ils sont inégalables. Sortilège vous promet un très bon moment dans un conte de fées à la fois mythique et moderne, que cela soit auprès des plus ou des moins jeunes !


 Kyle, jeune New-Yorkais de 16 ans, est beau et riche... mais terriblement arrogant ! Un affreux défaut qui, un jour, lui coûte cher : une jeune sorcière, dont il a eu le tort de se moquer, lui jette un sortilège pour qu’il se transforme en monstre bestial. Devenu aussi horrible à l’extérieur qu’il l’est à l’intérieur, il est chassé par son père qui ne le supporte plus. Quant à ses amis, impossible de se montrer à eux ainsi ! Contraint de quitter sa vie confortable, il s’enferme dans une maison de Brooklyn, avec pour seule compagnie la bonne et un jeune répétiteur aveugle. Kyle a cependant une chance de défaire le sortilège : il a deux ans pour se faire aimer d’une jeune fille qu’il aura séduite par sa bonté et qui acceptera de l’embrasser en dépit de sa laideur.

(Il s'agit de la réédition. J'ai l'ancienne (voir ici), c'est bien ma veine, lol !)

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